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En apesanteur, pourvu que les secondes soient des heures
2 participants
Oswald Cavendish
light
prénom/pseudo : Ipiutiminelle
faceclaim : Alex Pettyfer ©Creation Guerlain
à ibiza depuis le : 11/08/2023
shadow
En apesanteur
Pourvu que les secondes soient des heures
feat Oswald Cavendish & Lorens Wonderbar
Début de soirée, j'étais dans ma douche entrain de détendre mes muscles après avoir été m'entrainer à la salle. Tous les jours, ou presque, je tentais d'entretenir mon corps afin qu'il tienne le coup lors des courses que je faisais. Au début, cela n'avait pas été facile pour moi. Je n'avais jamais été un sportif de haut niveau et ce durant toute mon adolescence mais... lorsque j'avais gagné ce fameux concours qui avait changé ma vie, j'avais décidé de tout donner et ça avait forgé mon corps petit à petit.
Aujourd'hui, je crois que je pouvais être fier de moi, pour ça, au moins, j'y étais pour quelque chose. Oh pas que je crachais dans la soupe, tout ce que j'avais, je n'aurai voulu le perdre pour rien au monde. L'argent ne rendait pas heureux d'après le dicton, mais une chose était certaine, il y contribuait grandement. Sans argent, malheureusement, on allait nulle part dans la vie. Sans argent, on était souvent juste rien.
Propre, sentant bon, et totalement nu, je regardais mon reflet dans la glace et soufflait. Ce soir j'avais promis à quelques amis de les rejoindre à Plaque. D'après eux ça allait être génial ce soir. Comme les autres soirs, j'imaginais. Je n'avais pas de grandes courses prévues dans un laps de temps court alors j'avais bien le droit de profiter un peu et je n'avais pas mis longtemps à accepter de les rejoindre. D'après la rumeur, la plupart des ' célébrités ' de l'île avait été invitées, et il y aurait un dj connu... La belle affaire... C'était Ibiza. N'était-ce pas toujours le cas ?
Je me parfumais un peu, brossais mes dents et me dirigeait vers ma penderie pour choisir ma tenue. J'allais tenter le total look blanc pour cette sortie ; pantalon blanc, chemise blanche pas boutonnée jusqu'en haut, mi-sérieux, mi-détendu, ça me semblait bien. Je me faisais figure d'un chevalier, bien que je savais pouvoir prétendre l'être.
Je pris place derrière le volant de ma voiture et je pris la route vers le lieu de la fête. Un voiturier se présenta à moi me tendant la main pour prendre mes clés et je les lui remis en sortant de mon véhicule. Libre à lui de la garer où il le souhaitait tant que je la récupérais en partant dans le même état que je l'avais laissée.
Et enfin j'entrais dans l'établissement. De manière presque prévisible, il n'avait pas été privatisé. La rumeur d'une clientèle sélect ce soir ne devait être que cela, une rumeur... A moins qu'on ne m'est reconnu à l'entrée et qu'on m'ait ainsi laissé passer sans vérification ? Enfin, cela n'avait pas vraiment d'importance. Promenant mon regard sur les lieux, je cherchais une tête connue. Ayant repéré mes amis à une table, je les rejoignis rapidement.
Je mourais de faim mais il n'était absolument pas prévu que nous mangions ici ce soir mais n'ayant pas pris le temps d'avaler quelque chose avant de venir, je sentais mon ventre se contracter un peu. Avisant un serveur, je commandais plusieurs assiettes de nachos hors de prix et une tournée de cocktails pour toute notre tablée.
La soirée avançant, nous délaissions notre table tour à tour pour profiter de la piste. Aucun de nous n'avait prévu de végéter assis, nous étions là pour en profiter au maximum.
Vint évidemment le temps où les verres bus firent leur office et qu'un besoin pressant vint m'habiter. Je me dirigeais vers les toilettes et entrepris bien évidemment de m'exécuter, c'est au moment où je lavais mes mains que je le vis entrer et je sentis le temps comme se figer alors que résonnait les paroles d'une chanson bien connue dans les hauts parleurs.
Lorens... cela faisait quelques années que je ne l'avais pas vu. Huit ans, huit longues années depuis ce fameux jour où ma sœur s'était mariée. Depuis j'avais évité tout rassemblement où j'aurai pu le croiser, ses sms ? Ils étaient restés lettres morts, tout comme ses appels. Aujourd'hui... Je ne savais comment réagir et je restais figé alors qu'il entrait sans sembler trop m'avoir regardé. Que se passerait-il lorsqu'il me reconnaîtrait ? Je tentais de me concentrer sur le séchage de mes mains, le regardant du coin de l'œil, détaillant son visage, sa mâchoire, ses lèvres...
Aujourd'hui, je crois que je pouvais être fier de moi, pour ça, au moins, j'y étais pour quelque chose. Oh pas que je crachais dans la soupe, tout ce que j'avais, je n'aurai voulu le perdre pour rien au monde. L'argent ne rendait pas heureux d'après le dicton, mais une chose était certaine, il y contribuait grandement. Sans argent, malheureusement, on allait nulle part dans la vie. Sans argent, on était souvent juste rien.
Propre, sentant bon, et totalement nu, je regardais mon reflet dans la glace et soufflait. Ce soir j'avais promis à quelques amis de les rejoindre à Plaque. D'après eux ça allait être génial ce soir. Comme les autres soirs, j'imaginais. Je n'avais pas de grandes courses prévues dans un laps de temps court alors j'avais bien le droit de profiter un peu et je n'avais pas mis longtemps à accepter de les rejoindre. D'après la rumeur, la plupart des ' célébrités ' de l'île avait été invitées, et il y aurait un dj connu... La belle affaire... C'était Ibiza. N'était-ce pas toujours le cas ?
Je me parfumais un peu, brossais mes dents et me dirigeait vers ma penderie pour choisir ma tenue. J'allais tenter le total look blanc pour cette sortie ; pantalon blanc, chemise blanche pas boutonnée jusqu'en haut, mi-sérieux, mi-détendu, ça me semblait bien. Je me faisais figure d'un chevalier, bien que je savais pouvoir prétendre l'être.
Je pris place derrière le volant de ma voiture et je pris la route vers le lieu de la fête. Un voiturier se présenta à moi me tendant la main pour prendre mes clés et je les lui remis en sortant de mon véhicule. Libre à lui de la garer où il le souhaitait tant que je la récupérais en partant dans le même état que je l'avais laissée.
- Spoiler:
Et enfin j'entrais dans l'établissement. De manière presque prévisible, il n'avait pas été privatisé. La rumeur d'une clientèle sélect ce soir ne devait être que cela, une rumeur... A moins qu'on ne m'est reconnu à l'entrée et qu'on m'ait ainsi laissé passer sans vérification ? Enfin, cela n'avait pas vraiment d'importance. Promenant mon regard sur les lieux, je cherchais une tête connue. Ayant repéré mes amis à une table, je les rejoignis rapidement.
Je mourais de faim mais il n'était absolument pas prévu que nous mangions ici ce soir mais n'ayant pas pris le temps d'avaler quelque chose avant de venir, je sentais mon ventre se contracter un peu. Avisant un serveur, je commandais plusieurs assiettes de nachos hors de prix et une tournée de cocktails pour toute notre tablée.
La soirée avançant, nous délaissions notre table tour à tour pour profiter de la piste. Aucun de nous n'avait prévu de végéter assis, nous étions là pour en profiter au maximum.
Vint évidemment le temps où les verres bus firent leur office et qu'un besoin pressant vint m'habiter. Je me dirigeais vers les toilettes et entrepris bien évidemment de m'exécuter, c'est au moment où je lavais mes mains que je le vis entrer et je sentis le temps comme se figer alors que résonnait les paroles d'une chanson bien connue dans les hauts parleurs.
En apesanteur
Pourvu que les secondes soient des heures
En apesanteur
Pourvu qu'on soit les seuls dans cet ascenseur
Elle arrange ses cheveux
J'ai le cœur juste au bord des yeux
Et sans la regarder je sens la chaleur
D'un autre langage
Alors
Les yeux rivés
Sur les étages
Pourvu que rien n'arrête le voyage
Pourvu que les secondes soient des heures
En apesanteur
Pourvu qu'on soit les seuls dans cet ascenseur
Elle arrange ses cheveux
J'ai le cœur juste au bord des yeux
Et sans la regarder je sens la chaleur
D'un autre langage
Alors
Les yeux rivés
Sur les étages
Pourvu que rien n'arrête le voyage
Lorens... cela faisait quelques années que je ne l'avais pas vu. Huit ans, huit longues années depuis ce fameux jour où ma sœur s'était mariée. Depuis j'avais évité tout rassemblement où j'aurai pu le croiser, ses sms ? Ils étaient restés lettres morts, tout comme ses appels. Aujourd'hui... Je ne savais comment réagir et je restais figé alors qu'il entrait sans sembler trop m'avoir regardé. Que se passerait-il lorsqu'il me reconnaîtrait ? Je tentais de me concentrer sur le séchage de mes mains, le regardant du coin de l'œil, détaillant son visage, sa mâchoire, ses lèvres...
En apesanteur
Pourvu que les secondes soient des heures
En apesanteur
Pourvu qu'on soit les seuls dans cet ascenseur
Dans cet ascenseur
J'arrive à me glisser
Juste avant que les portes ne se referment
Pourvu que les secondes soient des heures
En apesanteur
Pourvu qu'on soit les seuls dans cet ascenseur
Dans cet ascenseur
J'arrive à me glisser
Juste avant que les portes ne se referment
« Quand on ne sait pas où on va, la vitesse du déplacement ne compte plus »
Lorens Wonderbar
light
prénom/pseudo : mhel
faceclaim : thomas doherty + joemaw-torpeur
à ibiza depuis le : 24/02/2024
shadow
tw : mentions d'alcool, tabagisme
La Plaque c'était toujours un peu compliqué. Parce que trop de lumières, trop de sons, difficile de parler. Mais bon il fallait bien se montrer un peu social surtout quand ça fait quatre fois que les copains lui demandent de sortir avec eux. Lorens était à court d'excuses. Il avait penser à se défiler pourtant en s'observant dans la glace. Il n'était pas en forme ça se voyait à ses yeux et aux cernes qui les accompagnaient. Génial belle tête pour aller prendre l'air en boite. Il espérait que dans la pénombre ça se verrait moins. Bref. Il soupira en se fixant. Comment ils disaient les autres ? Après un dur labeur il avait mérité de se détendre ? Tu parles il n'avait pas vraiment fait un dur labeur cette semaine. Mais ce n'était qu'une façon de voir les choses. Comme d'habitude en montant dans le taxi il se dit qu'il devrait vraiment s'y mettre à ce permis. Ca lui éviterait de devoir dépendre des autres ou d'un chauffeur.
Mais ça l'aidait à se détendre. A se mettre dans l'ambiance, à forcer un sourire sur son visage. Un peu moins forcé quand il voyait les copains, les néons rassurants de la boîte qu'il connaissait bien. Il en avait fait des choses par ici, certains tables se souviennent de son passage. Maintenant il y vient vraiment pour passer du temps avec ses amis. Certains savent bien qu'il prend un jus de fruit. Fraise pour ce soir il a besoin de sucre. Il s'est abstenu d'un dessert au dîner. Et c'est en voyant ses camarades qu'il se rend compte qu'il n'a pas grand chose à raconter. Sa vie est une routine vraiment trop pénible et chiante, même lui en perd le fil. Est ce qu'il a quelqu'un en ce moment, il ne sait même plus exactement. Mais si cette blonde là de la dernière fois. Ah oui celle qu'il a convaincu de venir pour ne pas passer pour le seul célibataire de la table. Mais à part ça il n'a rien à dire parce qu'il ne change pas trop. Ses potes ont des promotions, ils vont des voyages. Ca fait un bail qu'il n'est pas allé ailleurs qu'à Ibiza. Il souffle en terminant son verre et alors que des nouvelles musiques résonnent dans la Plaque, il en profite pour s'éclipser. Il souffle Lorens en se dirigeant vers le fumoir pour tirer sur sa cigarette électronique mais trop de monde. Génial. Décidément ce n'était pas son soir, il essayait de trouver une excuse pour se barrer de là. Il savait déjà qu'il n'était pas dans l'ambiance et en prime les autres allaient commencer à avaler de la vodka et autres liqueurs. Il joua des coudes pour avancer dans les toilettes, au moment où résonnait la voix de Calogero.
Et la porte qui se referme derrière lui et il y a moins de bruits. Tant mieux c'était presque étouffant. Et ça doit être un truc du genre le destin ou le hasard qui sait qu'il n'y a pas grand monde dans cette pièce. En fait tout d'abord en premier lieu il ne réalise pas vraiment. Il déambule entre le lavabo et le mur avant de croiser son regard. Et il jure dans sa tête, avalant sa salive comme dans les films quand le personnage capte qu'il est dans la merde. Oswald. Il doit se répéter qu'il ne rêve pas que l'autre est bien face à lui et oh merde il ne sait pas quoi dire. Parce que ça fait un bon moment qu'ils ne se sont pas retrouvés comme ça directement l'un devant l'autre. Il y a eu des dîners de famille où ils s'évitaient, des moments de F1 où Lorens voyait son visage dans l'écran, des mentions du frère d'Elizabeth mais rien d'aussi rapprochés. Et à force de l'éviter et de prétexter des soudains maux de tête pour ne pas aller à un souper de famille, il ne sait même pas quels mots faire sortir. Et puis vraiment cette chanson qui ne passe jamais d'habitude c'est pour mieux l'enterrer sans doute. Il inspire, serrant derrière lui l'évier histoire d'avoir un maintien sur quelque chose. "... Salut." Génial ça commence super bien il a dit un moment sortez trompettes et feux d'artifices. Mais peut même faire. "Ca fait longtemps." Quel doux euphémisme quand Lorens se rappelle encore très bien la dernière fois qu'ils ont été seuls dans une pièce. Il cligne des yeux, se force à fixer un air cordial sur son visage. Il sait faire, il suffit de faire comme ce qu'il a fait la veille avec un gars à qui il a fait une facture, comme il fait le matin quand il croise ses collègues dans les bureaux. "Alors ? Comment tu vas ? Et comment va Elizabeth ?" C'est méchant pour sa belle-sœur qui n'a rien demander mais il s'en fout complètement d'elle, à une puissance qu'il s'en tape c'est terrible. Ce qui l'intéresse c'est Oswald. Ses vêtements blancs, le col pas boutonné, ses cheveux, ses poils. Il inspire et se refuse à penser trop loin.
lumos maxima
d'aventure en aventure
de train en train de port en port jamais encore je te le jure je n'ai pu oublier ton corps mais d'aventure en aventure de train en train de port en port je n'ai pu fermer ma blessure ∞
Oswald Cavendish
light
prénom/pseudo : Ipiutiminelle
faceclaim : Alex Pettyfer ©Creation Guerlain
à ibiza depuis le : 11/08/2023
shadow
En apesanteur
Pourvu que les secondes soient des heures
feat Oswald Cavendish & Lorens Wonderbar
Penser que cette fois encore il pourrait l'éviter, que l'autre ne le remarquerait pas, c'était une jolie utopie mais clairement irréaliste. Ils sont seuls dans ces toilettes, comment auraient-ils pu ne pas se voir ?
Oh ils auraient pu faire comme si l'autre n'existait pas, faire comme lui l'avait fait durant des années, faire comme s'ils ne voyaient pas ces messages sur son téléphone, ces appels en absence... et puis justement l'absence de ceux-ci comme s'ils étaient redevenus des étrangers. Des étrangers après avoir été si proches, qui aurait pu se convaincre de cela ? Pas même moi.
J'avais voulu faire comme si notre amitié, nos rapprochements n'avaient jamais existés, comme si cette fameuse soirée de mariage et son dérapages n'étaient pas survenus. Mais aujourd'hui tout me revenait en face et je cherchais en plus à me leurrer moi-même puisque je n'avais jamais pu oublier en réalité. Ses cauchemars et ses rêves, souvent. Faire bonne figure tout le temps, faire comme si je n'y pensais pas alors qu'une fille de plus se pendait à mon bras pour une énième photo people. Toujours pour donner le change, tout pour paraître être un autre, être normal, pour paraître n'avoir jamais eu d'autres pensées.
' Salut, ça fait longtemps ' Bon sang j'ai envie de me taper la tête contre les murs, il est si... gentil ? si lui-même ? Je crois que dans sa situation je me serais énervé, j'aurai, je ne sais pas, tenté de me plaquer contre un mur ? Frappé ? Tous mes silences, mes évitements, est-ce que cela peut juste se régler comme ça ? Comme on efface une trace malvenue sur un tableau noir ?
Je le détaille, il semble fatigué, épuisé... comme éteint. J'ai envie de poser ma main sur son visage, de lui demander s'il va bien, s'il a pensé à moi tout ce temps, si... Mais non j'ai perdu ce droit il y a longtemps et à vrai dire en cet instant je ne sais pas quoi lui répondre. Moi qui suit d'habitude si avenant et si jovial, je reste sans voix devant lui, comme un adolescent perdu. En fait, j'ai envie d'être lâche, de partir, mais je me sens comme piégé. Il est entre moi et la porte et nous sommes si peu éloignés que je ne peux prétendre ne pas l'avoir entendu.
« Eli' va bien »
Je me doute qu'il s'en fout un peu, en plus il doit avoir des nouvelles par son frère... Dans ma tête sa fratrie était plutôt soudée avant... quoi qu'ils n'avaient jamais réussi à le comprendre comme moi... Moi qui avait tout gâché alors qu'il avait confiance en moi... Parfois je me disais que j'avais été un bel abruti, que si je n'avais pas bu, que si nous n'avions pas bus, tout cela ne serait pas arrivé, que j'aurai une vie juste... normale. Par contre niveau mariage je n'en avais toujours pas envie malgré la pression de plus en plus insistante de mes parents.
Après tout ce temps, n'avions-nous vraiment rien à nous dire ? Est-ce qu'on allait juste se quitter comme ça ? J'en avais bien l'impression.
« Tu es venu avec quelqu'un ? »
Je sens un pincement dans ma poitrine, me dire qu'il n'est sans doute pas venu seul, qu'il est sans doute venu avec des amis, qu'il doit en avoir des tas, des amis, et surtout qu'il doit être venu avec elle, cette compagne dont m'ont rabâché mes parents en me disant qu'il serait temps que moi aussi je leur présente quelqu'un sinon ils allaient me choisir quelqu'un eux-mêmes. Genre rendez-vous arrangé. Je sais que je n'ai pas le droit d'être jaloux, qu'il a le droit d'avoir des amis, qu'il a le droit d'avoir une vie... mais bon sang ce que je regrette aujourd'hui de ne plus en faire partie.
Oh ils auraient pu faire comme si l'autre n'existait pas, faire comme lui l'avait fait durant des années, faire comme s'ils ne voyaient pas ces messages sur son téléphone, ces appels en absence... et puis justement l'absence de ceux-ci comme s'ils étaient redevenus des étrangers. Des étrangers après avoir été si proches, qui aurait pu se convaincre de cela ? Pas même moi.
J'avais voulu faire comme si notre amitié, nos rapprochements n'avaient jamais existés, comme si cette fameuse soirée de mariage et son dérapages n'étaient pas survenus. Mais aujourd'hui tout me revenait en face et je cherchais en plus à me leurrer moi-même puisque je n'avais jamais pu oublier en réalité. Ses cauchemars et ses rêves, souvent. Faire bonne figure tout le temps, faire comme si je n'y pensais pas alors qu'une fille de plus se pendait à mon bras pour une énième photo people. Toujours pour donner le change, tout pour paraître être un autre, être normal, pour paraître n'avoir jamais eu d'autres pensées.
' Salut, ça fait longtemps ' Bon sang j'ai envie de me taper la tête contre les murs, il est si... gentil ? si lui-même ? Je crois que dans sa situation je me serais énervé, j'aurai, je ne sais pas, tenté de me plaquer contre un mur ? Frappé ? Tous mes silences, mes évitements, est-ce que cela peut juste se régler comme ça ? Comme on efface une trace malvenue sur un tableau noir ?
Je le détaille, il semble fatigué, épuisé... comme éteint. J'ai envie de poser ma main sur son visage, de lui demander s'il va bien, s'il a pensé à moi tout ce temps, si... Mais non j'ai perdu ce droit il y a longtemps et à vrai dire en cet instant je ne sais pas quoi lui répondre. Moi qui suit d'habitude si avenant et si jovial, je reste sans voix devant lui, comme un adolescent perdu. En fait, j'ai envie d'être lâche, de partir, mais je me sens comme piégé. Il est entre moi et la porte et nous sommes si peu éloignés que je ne peux prétendre ne pas l'avoir entendu.
Alors
Les chiffres dansent
Tout se mélange
Je suis en tête-à-tête avec un ange
En apesanteur
Pourvu que les secondes soient des heures
En apesanteur
Pourvu qu'on soit les seuls dans cet ascenseur
Les chiffres dansent
Tout se mélange
Je suis en tête-à-tête avec un ange
En apesanteur
Pourvu que les secondes soient des heures
En apesanteur
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« Eli' va bien »
Je me doute qu'il s'en fout un peu, en plus il doit avoir des nouvelles par son frère... Dans ma tête sa fratrie était plutôt soudée avant... quoi qu'ils n'avaient jamais réussi à le comprendre comme moi... Moi qui avait tout gâché alors qu'il avait confiance en moi... Parfois je me disais que j'avais été un bel abruti, que si je n'avais pas bu, que si nous n'avions pas bus, tout cela ne serait pas arrivé, que j'aurai une vie juste... normale. Par contre niveau mariage je n'en avais toujours pas envie malgré la pression de plus en plus insistante de mes parents.
Après tout ce temps, n'avions-nous vraiment rien à nous dire ? Est-ce qu'on allait juste se quitter comme ça ? J'en avais bien l'impression.
« Tu es venu avec quelqu'un ? »
Je sens un pincement dans ma poitrine, me dire qu'il n'est sans doute pas venu seul, qu'il est sans doute venu avec des amis, qu'il doit en avoir des tas, des amis, et surtout qu'il doit être venu avec elle, cette compagne dont m'ont rabâché mes parents en me disant qu'il serait temps que moi aussi je leur présente quelqu'un sinon ils allaient me choisir quelqu'un eux-mêmes. Genre rendez-vous arrangé. Je sais que je n'ai pas le droit d'être jaloux, qu'il a le droit d'avoir des amis, qu'il a le droit d'avoir une vie... mais bon sang ce que je regrette aujourd'hui de ne plus en faire partie.
« Quand on ne sait pas où on va, la vitesse du déplacement ne compte plus »
Lorens Wonderbar
light
prénom/pseudo : mhel
faceclaim : thomas doherty + joemaw-torpeur
à ibiza depuis le : 24/02/2024
shadow
tw : psy, fausse relation
Peut être qu'en fait il aurait du partir direct. Dire ah bah tiens salut c'était sympa de te voir t'as bonne mine allez tchao la bise. Seulement voilà Lorens est Lorens. Comme si c'était une bonne idée que d'entamer la conversation, combien d'heures il va passer à le regretter ça encore. La psy va être ra-vie elle qui craignait que tous les problèmes étaient passés en revue. Attendez qu'il lui dise ça tiens. Qu'il lui explique que là tout de suite il aimerait vraiment s'enfermer dans un trou de souris plutôt que de continuer cette conversation. Et puis quelle conversation ! Digne d'un salut ça va des réseaux sociaux merdiques auxquels il a pû déjà s'inscrire. En même temps encore une fois, qu'est ce qu'il est sensé lui raconter ? Lui dire que c'est l'éclat dans sa vie ? Ca serait mentir. Pas que ça le dérange mais bon il n'a pas la tête à ça. Ca se voit quand il ment il tourne les yeux vers le bas, il bafouille, il geint même, non vraiment c'est pas à lui qu'il faut confier les alibis.
Bref. Ca commence mal. Parce que c'est compliqué entre eux, il y a comme un vide, un gouffre béant qui les sépare et comme s'il y avait des pics en bas comme dans les jeux vidéos du plombier. Lorens souffle. Et puis Elizabeth va bien alors super comme nouvelle tiens vraiment incroyable très belle conversation. Il n'aurait même pas dû commencer tiens ça semblait inutile. Jolie performance de fuite en avant. Il inspire profondément et regarde l'autre après ces trois mots. Au moins Lorens aura essayer d'avoir quelques mots, de discuter cordialement, de dire quelque chose. On ne pourra pas lui reprocher de s'être barré en courant, encore. Pas comme l'autre. Oh il revoit ce regard, froid, déçu, dégoûté de l'autre ce jour là. C'est vrai qu'après tout si c'est pour revoir ces yeux c'est pas la peine de continuer. Ses copains doivent l'attendre et son cocktail de jus de fruit doit se réchauffer sur leur table. Ou jus de fraise il ne sait même plus ce qu'il a pris. Il se sent comme perturbé là tout de suite et il refuse de penser que c'est la proximité d'Oswald qui le rend chose. Et puis cette question qui sort de nulle part.
Lorens met une seconde de trop à répondre. Il réfléchit. C'est vraiment tout ce que l'autre a à lui demander ? Il remarque qu'il ne répond pas, qu'il ne parle pas de lui, qu'il ne lui demande pas comme lui il va. Ouais vraiment c'est des questions de politesse. Et encore à peine. Ca ne sert à rien d'insister. "Oui je ... avec des amis. Et je ... j'ai quelqu'un." Quoi ? Pardon ? Ah bon ? Depuis quand ? Il ne sait plus à l'heure actuel. Il fixe l'autre. On dirait qu'il parle sans pouvoir s'arrêter. Après ce n'est pas la première fois qu'il feint avoir une copine, ça ne fera qu'une de plus. "Elle s'appelle Dany." Putain faut qu'il trouve une Dany ou Danielle maintenant bien joué Lorens. Et puis d'ailleurs quel besoin de dire tout ça ? A quel moment ça l'intéresse l'autre d'ailleurs ? Il se sent obligé. Il le sentait dans sa question. Le truc c'est qu'il bafouille qu'il regarde en bas et qu'il recule. Comme le nez au milieu de la figure que ça se voit qu'il ment. Gros con va. Il souffle et pointe la porte du doigt. "Je ... faut que j'aille les retrouver d'ailleurs ... m-mais c'était sympa de te voir ! T'as pas changé de numéro ? On s'appelle ?" On s'appelle ? Mais il a quel âge quinze ans ? Et puis non en plus ils ne s'appellent pas, ils ne s'appellent jamais, ça ferait trop mal. Mais tout pour sortir de là de cette ambiance ultra gênance qu'il pourrait couper au couteau. Il recule en direction de la porte qu'il heurte.
La poignée ne se baisse plus. Genre. Il essaie à nouveau, fort, rien. Super genre maintenant le monde se ligue contre lui en plus. Il a foiré sa sortir. Bravo. Dix sur dix ce soir en gênance. Vraiment il va remonter et se planquer sous sa couette. Et cette putain de porte ! Il insiste, souffle et retourne le regard vers Oswald purée qu'il est beau qu'il se laisse aller à songer. "Euh ... la porte ne s'ouvre plus ... tu peux essayer ?" Lorens refuse de penser qu'ils sont bloqués. Ca n'arrive que dans les films ça, les mauvais téléfilms de chaîne familiale, pas dans sa vie. C'est juste qu'il n'a pas de force dans les mains ça doit être ça. Allez Oswald va essayer et voilà la porte va s'ouvrir et ils repartiront tous les deux dans leur non-relation et ils ne s'appelleront pas voilà.
lumos maxima
d'aventure en aventure
de train en train de port en port jamais encore je te le jure je n'ai pu oublier ton corps mais d'aventure en aventure de train en train de port en port je n'ai pu fermer ma blessure ∞
Oswald Cavendish
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TW : homosexualité refoulée, doutes, alcool
En apesanteur
KoalaVolant
En apesanteur
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feat Oswald Cavendish & Lorens Wonderbar
Dire que ma sœur va bien c'est comme dire il fait beau. C'est un peu vide de sens cette phrase entre nous car je suis presque certain qu'il ne voulait pas parler d'elle en cet instant, pas plus que moi en fait. Entre nous il y a ces foutus non dits, cette distance qui s'est installée, que j'ai installé, cette distance que je n'ai jamais voulu. Ce soir-là j'ai tout gâché...
Cela fait longtemps que je mets tout ce qui s'est passé ce soir-là sur l'alcool, que je me repasse encore et encore cette soirée dans ma tête, que je me rappelle cette envie de goûter ses lèvres. Que je me rappelle la douceur de celles-ci aussi, avant de le repousser... C'est moi qui ai posé mes lèvres sur les siennes ce soir-là, c'est moi aussi qui suit parti parce que j'avais peur et c'est encore moi qui n'ait cessé de l'éviter ensuite pour ne pas faire face aux conséquences. Qui suit sorti avec tant et tant de filles pour me rassurer, pour rassurer tout le monde même si personne ne savait, mais savait quoi ? Tout cela ne peut être qu'une erreur n'est-ce pas ? Cette erreur qui a tout brisé... mais qu'est-ce qui était une erreur ? Le toucher ou... partir ?
Je sais que la logique ferait que nous devrions en parler, mettre tout à plat... en rire peut-être ou juste je ne sais pas, nous battre ? Mais nous restons là à échanger des banalités à faire peur à la banalité elle-même.
C'est alors qu'il lâche la bombe, elle existe, elle a un nom, elle s'appelle Dany. Je ne sais pas à quoi je m'attendais, qu'il me dise que non il n'a personne, qu'il m'aurait attendu tout ce temps ? Qu'il n'a cessé de penser à cette soirée et que jamais il n'a pu avancer depuis lors ? Bon sang Oswald que tu peux être stupide, bien sûr qu'il a avancé sans toi. Lui n'est pas comme toi, il a construit quelque chose, il a quelqu'un lui. Lui ne pense pas aux lèvres d'un homme le soir dans sa chambre, lui n'imagine pas un homme sous lui la nuit dans son lit. Lui, il est hétéro, et tu ne l'as juste jamais compris. Je sens comme une main glacée faire pression sur mon cœur, si j'avais encore un doute sur les sentiments que je gardais encore pour lui au fond de moi, je crois que maintenant c'est confirmé. Moi je suis resté bloqué en arrière, pas lui.
« Oh c'est bien »
C'est bien, tu parles, je me sens glacé et vide de l'intérieur mais je sais que je ne peux rien dire, que je n'ai le droit de rien dire, et que oui... en soi c'est bien. Il le mérite. Est-ce que je dois dire qu'il me semble fatigué et pas heureux ? J'imagine que c'est juste de me croiser ici qui le rend comme ça, qu'il le perturbe comme ça. Bon sang il semble si mal à l'aise que j'ai envie de le serrer dans mes bras, de le rassurer, de lui dire que je suis là pour lui et que je suis désolé, mais je n'ose pas, je n'ai pas le droit. Qui aurait envie de revoir celui qui vous a embrassé de force avant de se barrer un jour de boissons ? Qui ? Peut-être lui si on en avait parlé... si je n'étais pas parti, si je n'avais pas fait le mort, peut-être qu'on en rirait aujourd'hui. Pour le reste je ne me fais pas d'illusion.
La chanson s'est terminée, une autre a pris sa place, mais j'ai l'impression de ne pas l'entendre. Les battements de mon cœur qui résonnent dans ma tête par contre, eux, je les entends bien, très nettement même. Il me dit qu'on s'appellera, on sait tout les deux que cela n'arrivera jamais. Cette parenthèse, demain, n'aura jamais existé, il retournera à sa petite vie avec Dany et moi... et bien j'oublierai tout sur le circuit, comme toujours, courir pour l'adrénaline, courir pour me sentir vivant.
Il pose sa main sur la porte et c'est ainsi que ça se termine. Je vais le laisser s'éloigner un peu et puis je crois que moi je vais rentrer. Je n'ai plus envie de rester ce soir. Je ne sais pas pourquoi mais j'ai juste envie de pleurer là en cet instant.
C'est alors qu'alors qu'il me regarde comme perdu. La porte ne s'ouvre pas, comme si le destin voulait nous jouer un tour, comme si le destin voulait nous obliger à parler. Je ris jaune intérieurement, tout cela c'est dans ma tête. Je vais poser ma main sur la porte et elle s'ouvrira comme par magie, et tout cela sera juste oublié, derrière nous.
« Purée t'es grave Lo' »
Lo'... c'est sorti tout seul, tout naturellement, comme si c'était hier, je me mords la lèvre mais j'avance vers lui et je le frôle pour ouvrir la porte, sans le vouloir ou peut-être que si, ne serait que pour sentir un peu sa chaleur. Ce contact que je regrette au plus profond de moi depuis huit longues années.
Seulement la porte, et bien elle ne s'ouvre pas plus avec moi, la clinche, elle ne descend pas, comme figée dans le temps. Je me retourne lentement et je le regarde. Il est si proche.
« Ça ne s'ouvre pas »
Bien vu Sherlock, il ne te l'avait pas dit juste à l'instant ?
Cela fait longtemps que je mets tout ce qui s'est passé ce soir-là sur l'alcool, que je me repasse encore et encore cette soirée dans ma tête, que je me rappelle cette envie de goûter ses lèvres. Que je me rappelle la douceur de celles-ci aussi, avant de le repousser... C'est moi qui ai posé mes lèvres sur les siennes ce soir-là, c'est moi aussi qui suit parti parce que j'avais peur et c'est encore moi qui n'ait cessé de l'éviter ensuite pour ne pas faire face aux conséquences. Qui suit sorti avec tant et tant de filles pour me rassurer, pour rassurer tout le monde même si personne ne savait, mais savait quoi ? Tout cela ne peut être qu'une erreur n'est-ce pas ? Cette erreur qui a tout brisé... mais qu'est-ce qui était une erreur ? Le toucher ou... partir ?
Je sais que la logique ferait que nous devrions en parler, mettre tout à plat... en rire peut-être ou juste je ne sais pas, nous battre ? Mais nous restons là à échanger des banalités à faire peur à la banalité elle-même.
C'est alors qu'il lâche la bombe, elle existe, elle a un nom, elle s'appelle Dany. Je ne sais pas à quoi je m'attendais, qu'il me dise que non il n'a personne, qu'il m'aurait attendu tout ce temps ? Qu'il n'a cessé de penser à cette soirée et que jamais il n'a pu avancer depuis lors ? Bon sang Oswald que tu peux être stupide, bien sûr qu'il a avancé sans toi. Lui n'est pas comme toi, il a construit quelque chose, il a quelqu'un lui. Lui ne pense pas aux lèvres d'un homme le soir dans sa chambre, lui n'imagine pas un homme sous lui la nuit dans son lit. Lui, il est hétéro, et tu ne l'as juste jamais compris. Je sens comme une main glacée faire pression sur mon cœur, si j'avais encore un doute sur les sentiments que je gardais encore pour lui au fond de moi, je crois que maintenant c'est confirmé. Moi je suis resté bloqué en arrière, pas lui.
« Oh c'est bien »
C'est bien, tu parles, je me sens glacé et vide de l'intérieur mais je sais que je ne peux rien dire, que je n'ai le droit de rien dire, et que oui... en soi c'est bien. Il le mérite. Est-ce que je dois dire qu'il me semble fatigué et pas heureux ? J'imagine que c'est juste de me croiser ici qui le rend comme ça, qu'il le perturbe comme ça. Bon sang il semble si mal à l'aise que j'ai envie de le serrer dans mes bras, de le rassurer, de lui dire que je suis là pour lui et que je suis désolé, mais je n'ose pas, je n'ai pas le droit. Qui aurait envie de revoir celui qui vous a embrassé de force avant de se barrer un jour de boissons ? Qui ? Peut-être lui si on en avait parlé... si je n'étais pas parti, si je n'avais pas fait le mort, peut-être qu'on en rirait aujourd'hui. Pour le reste je ne me fais pas d'illusion.
La chanson s'est terminée, une autre a pris sa place, mais j'ai l'impression de ne pas l'entendre. Les battements de mon cœur qui résonnent dans ma tête par contre, eux, je les entends bien, très nettement même. Il me dit qu'on s'appellera, on sait tout les deux que cela n'arrivera jamais. Cette parenthèse, demain, n'aura jamais existé, il retournera à sa petite vie avec Dany et moi... et bien j'oublierai tout sur le circuit, comme toujours, courir pour l'adrénaline, courir pour me sentir vivant.
Il pose sa main sur la porte et c'est ainsi que ça se termine. Je vais le laisser s'éloigner un peu et puis je crois que moi je vais rentrer. Je n'ai plus envie de rester ce soir. Je ne sais pas pourquoi mais j'ai juste envie de pleurer là en cet instant.
C'est alors qu'alors qu'il me regarde comme perdu. La porte ne s'ouvre pas, comme si le destin voulait nous jouer un tour, comme si le destin voulait nous obliger à parler. Je ris jaune intérieurement, tout cela c'est dans ma tête. Je vais poser ma main sur la porte et elle s'ouvrira comme par magie, et tout cela sera juste oublié, derrière nous.
« Purée t'es grave Lo' »
Lo'... c'est sorti tout seul, tout naturellement, comme si c'était hier, je me mords la lèvre mais j'avance vers lui et je le frôle pour ouvrir la porte, sans le vouloir ou peut-être que si, ne serait que pour sentir un peu sa chaleur. Ce contact que je regrette au plus profond de moi depuis huit longues années.
Seulement la porte, et bien elle ne s'ouvre pas plus avec moi, la clinche, elle ne descend pas, comme figée dans le temps. Je me retourne lentement et je le regarde. Il est si proche.
« Ça ne s'ouvre pas »
Bien vu Sherlock, il ne te l'avait pas dit juste à l'instant ?
« Quand on ne sait pas où on va, la vitesse du déplacement ne compte plus »
Lorens Wonderbar
light
prénom/pseudo : mhel
faceclaim : thomas doherty + joemaw-torpeur
à ibiza depuis le : 24/02/2024
shadow
tw : enfermement, début de panique
C'est un peu bien fait pour sa tête. Voilà à vouloir discuter, pour échanger littéralement trois mots. Il est encore plus déçu en fait. Il aurait espéré qu'au bout de temps, au bout de tant d'années, peut être qu'Oswald aurait pû avoir un peu plus de conversation. Tu parles encore des espoirs qui partent en fumée finalement et qui se retrouvent bloqués face à cette porte. Cette saleté de porte c'est quoi cette blague encore vraiment. Est ce qu'ils savent même en haut que leur porte se bloque ? Il se promet d'en toucher deux mots aux responsables quand ils sortiront d'ici.
Il déteste devoir se tourner vers Oswald pour lui demander de l'aide. Il aurait bien voulu ne rien lui demander, partir et fuir à son tour, aller loin de lui et de cette boîte pour ne plus revivre encore ces souvenirs brûlants. Il en a tenté des choses pour oublier, ça n'a jamais servi à rien. Et se retrouver face à lui dans son beau costume en prime, c'est encore pire, c'est comme si c'était hier. Son regard insistant sur lui, ses quelques mots. C'est bien qu'il dit. Tu parles c'est faux. Parce que jamais il n'a vraiment eu une vraie relation. Mais ça Oswald ne le sait pas, il sait ce qu'il dit, à savoir qu'il a quelqu'un. Quel con il s'en mordrait la langue. Et les voilà pris au piège avec ses mensonges. Mais ce n'est rien parce qu'il va sans doute réussir à ouvrir cette porte et voilà la vie reprendra son cours tiens rien de folichon juste un mauvais moment à oublier.
Ce surnom qu'il balance comme si de rien n'était en avançant vers lui. Personne ne l'appelle Lo'. Ses frangins de temps en temps. Et lui. Du moins il l'appelait, avant. Et Lorens a de nouveau dix huit ans et il se rappelle des mèches d'Oswald qui danse dans la voiture qu'il conduisait, son sourire étincelant et sa bouche sur la sienne. Il frissonne quand l'autre le frôle en avançant vers la porte mais c'est pas vrai mais quel idiot mais il faut qu'il se reprenne ! Il est comme figé alors que l'autre est juste à côté de lui. C'est violent cette envie de le toucher, de se ruer dans ses bras, de l'embrasser à nouveau, de finir ce qu'ils ont commencé. De savoir ce que ça fait. De ne plus fuir. Mais non c'est une connerie. C'est juste sa tête d'adolescent, un vieux souvenir. Il serre les dents. Mais il ne s'écarte pas. Pas encore. Et la porte ne s'ouvre pas. Elle devrait, ça serait le moment idéal. C'est un coup de l'univers ça l'espèce d'enfoiré de destin ou de hasard il ne sait plus il s'en fiche. Il inspire. "Non, c'est pas possible, essaie plus fort." Parce que encore une fois, c'est pas réel une porte qui s'ouvre pas, ça n'arrive pas. Et puis ça voudrait dire que Lorens est piégé là avec Oswald et ça il ne peut pas, il n'arrive pas à intégrer l'idée.
Il inspire profondément et tend la main à son tour, appuyant sur la poignée pour tenter de la forcer. C'est inutile hein y a comme un blocage c'est génial. Leurs bras se sont touchés et il fixe ses yeux sur la poignée pour ne pas avoir à le regarder. Là tout de suite il a besoin de concret, une poignée qui fonctionne et des gonds qui sautent pour ne pas avoir à rêver encore à revivre des souvenirs et à imaginer des choses qui auraient pû ou ne pas être. "T'as pas assez forcé, allez ..." Il s'acharne. Ca dure une minute mais c'est inutile on a dit. Il soupire et se resister à tourner la tête vers l'autre. "T'as ton portable ? Qu'on appelle quelqu'un qui vienne nous ouvrir ? Le gérant j'sais pas, des potes à toi, ta meuf ?" Quelle meuf même ? Il parle vite, il débite, il se sent piégé et il déteste ça. Il ne sait plus ce qu'il dit. "Le mien est en haut, on a fait une soirée sans réseaux pour que Taylor recontacte pas son ex, c'est un vrai con, putain fais quelque chose, on peut pas rester là." Il doit vraiment se forcer à inspirer parce que là tout de suite, ça va pas fort et la proximité de l'autre ne l'aide pas du tout.
lumos maxima
d'aventure en aventure
de train en train de port en port jamais encore je te le jure je n'ai pu oublier ton corps mais d'aventure en aventure de train en train de port en port je n'ai pu fermer ma blessure ∞
Oswald Cavendish
light
prénom/pseudo : Ipiutiminelle
faceclaim : Alex Pettyfer ©Creation Guerlain
à ibiza depuis le : 11/08/2023
shadow
En apesanteur
Pourvu que les secondes soient des heures
feat Oswald Cavendish & Lorens Wonderbar
' Essaie plus fort '. J'ai envie de rire. Il pense que je suis Hulk et que je vais me jeter sur la porte pour la défoncer ? La clinche ne s'abaisse même pas, on dirait qu'elle est verrouillée genre bug informatique ou quelque chose du genre. Avec notre veine, il y a le feu là-haut et la porte s'est mise en sécurité genre porte coupe-feu. Cela dit je ne suis pas certain que le faire flipper plus soit l'idée du siècle. Dans ma mémoire, il n'avait jamais stressé autant d'être enfermé quelque part, du moins pas avec moi en tout cas, non pas que ce genre de situation nous soit déjà arrivés auparavant mais...
Il me frôle, essaye lui-même avec autant de succès que nos deux essais précédents, c'est-à-dire aucun. La porte n'a même pas eu l'intention de trembler pour nous faire croire qu'elle pourrait s'ouvrir. Il s'acharne, essaie de secouer la porte, mais il ne se passe juste rien et moi ? Et bien je le regarde, sa nuque, son dos... Lui. Cela fait tellement longtemps que je ne l'ai pas vu. De dos, il n'a pas vraiment changé. La même carrure, les mêmes cheveux.
« Alors j'ai une bonne et une mauvaise nouvelle »
A sa demande j'ai sorti mon téléphone portable et je doute que ce que j'y vois lui plaise. A vrai dire cela ne me plait pas non plus.
« La bonne c'est que j'ai mon téléphone, la mauvaise c'est qu'on est en souterrain et que le réseau est totalement merdique, y a le wifi par contre mais je t'avoue que j'ai pas pensé à prendre le code »
Je lui fais un petit sourire désolé mais ce n'est pas avec mon téléphone qu'on va pouvoir joindre qui que ce soit en cet instant. A moins que comme parfois c'est le cas, le réseau va et viens en fonction du nombre de personnes concentrées au même endroit. Avec un peu de chance, le réseau peut revenir par miracle. Cela dit j'imagine qu'on est pas les seuls à vouloir aller aux toilettes ce soir et que les portes bloquées seront vites découvertes. Heureusement car pour le coup je ne peux même pas prétendre lire des trucs sur facebook ou ailleurs pour éviter de le regarder, pour éviter de ne voir que lui, pour éviter de lui parler.
« Il y en a bien un qui va finir par avoir besoin de venir aux toilettes, on s'est pas cachés dans un placard à balais au fond d'une vieille bâtisse »
Je suis plutôt fataliste mais je ne vois pas trop le besoin de stresser en cet instant. Hormis ma supposition surement idiote qu'il y aurait le feu dans la boite, je ne pense pas qu'un péril nous menace. Le plus grand péril n'est-il pas en ce moment de nous faire face ? Je ne sais pas si j'ai envie que ce moment s'arrête ou qu'il se prolonge. Ici, en cet instant, on est comme hors du temps. On est bloqués ici comme si le destin me disait qu'il était temps de... je ne sais pas, lui parler enfin ? Essayer de... réparer quelque chose ? Franchement je ne sais pas par où commencer, je ne sais pas quoi dire, je ne sais pas ce que je veux, et surtout je suis mort de peur. Seulement je me dis que cela peut difficilement être pire. A moins qu'on ne se batte ?
« Moi j'ai pas de meuf comme tu dis... Au grand damne de la famille. Faut que je me case, il parait »
Je lève les yeux au ciel. Comme si c'était nouveau... enfin avant on en riait, avant j'avais le temps. Aujourd'hui la pression familiale devenait plus forte. Je sais que mon père voulait que j'aie un fils pour reprendre le nom de la famille et le flambeau mais personnellement je n'étais pas du tout enthousiaste sur le sujet, encore moins à lier mon existence à une femme. La vie que je menais actuellement me convenait même s'il était vrai que parfois je me sentais un peu seul.
Plus je regardais Lorens, plus je le voyais trembler, transpirer. Il n'avait pas l'air d'aller bien du tout. Il commençait même à hyperventiler.
« Lorens... ça va pas ? »
Le voir ainsi, sincèrement, ça ne me plaisait pas, il semblait totalement en panique, genre crise d'angoisse ou je ne sais pas. Je m'étais un peu éloigné le temps qu'il regarde après la porte, et je me rapprochais en quelques enjambées de lui, sans vraiment réfléchir je lui pris le bras pour le retourner face à moi.
« Hey respire, on va sortir »
Je mourais d'envie de le prendre dans mes bras mais j'avais peur de me manger un pain dans la figure. Seulement s'il se mettait à pleurer, s'il s'écroulait ou... je ne sais pas, je n'allais pas pouvoir résister très longtemps. Rien qu'à le voir comme ça j'avais déjà le cœur serré, et les sens retournés. Pire que durant une course, je devais avoir mon taux d'adrénaline au maximum.
Il me frôle, essaye lui-même avec autant de succès que nos deux essais précédents, c'est-à-dire aucun. La porte n'a même pas eu l'intention de trembler pour nous faire croire qu'elle pourrait s'ouvrir. Il s'acharne, essaie de secouer la porte, mais il ne se passe juste rien et moi ? Et bien je le regarde, sa nuque, son dos... Lui. Cela fait tellement longtemps que je ne l'ai pas vu. De dos, il n'a pas vraiment changé. La même carrure, les mêmes cheveux.
« Alors j'ai une bonne et une mauvaise nouvelle »
A sa demande j'ai sorti mon téléphone portable et je doute que ce que j'y vois lui plaise. A vrai dire cela ne me plait pas non plus.
« La bonne c'est que j'ai mon téléphone, la mauvaise c'est qu'on est en souterrain et que le réseau est totalement merdique, y a le wifi par contre mais je t'avoue que j'ai pas pensé à prendre le code »
Je lui fais un petit sourire désolé mais ce n'est pas avec mon téléphone qu'on va pouvoir joindre qui que ce soit en cet instant. A moins que comme parfois c'est le cas, le réseau va et viens en fonction du nombre de personnes concentrées au même endroit. Avec un peu de chance, le réseau peut revenir par miracle. Cela dit j'imagine qu'on est pas les seuls à vouloir aller aux toilettes ce soir et que les portes bloquées seront vites découvertes. Heureusement car pour le coup je ne peux même pas prétendre lire des trucs sur facebook ou ailleurs pour éviter de le regarder, pour éviter de ne voir que lui, pour éviter de lui parler.
« Il y en a bien un qui va finir par avoir besoin de venir aux toilettes, on s'est pas cachés dans un placard à balais au fond d'une vieille bâtisse »
Je suis plutôt fataliste mais je ne vois pas trop le besoin de stresser en cet instant. Hormis ma supposition surement idiote qu'il y aurait le feu dans la boite, je ne pense pas qu'un péril nous menace. Le plus grand péril n'est-il pas en ce moment de nous faire face ? Je ne sais pas si j'ai envie que ce moment s'arrête ou qu'il se prolonge. Ici, en cet instant, on est comme hors du temps. On est bloqués ici comme si le destin me disait qu'il était temps de... je ne sais pas, lui parler enfin ? Essayer de... réparer quelque chose ? Franchement je ne sais pas par où commencer, je ne sais pas quoi dire, je ne sais pas ce que je veux, et surtout je suis mort de peur. Seulement je me dis que cela peut difficilement être pire. A moins qu'on ne se batte ?
« Moi j'ai pas de meuf comme tu dis... Au grand damne de la famille. Faut que je me case, il parait »
Je lève les yeux au ciel. Comme si c'était nouveau... enfin avant on en riait, avant j'avais le temps. Aujourd'hui la pression familiale devenait plus forte. Je sais que mon père voulait que j'aie un fils pour reprendre le nom de la famille et le flambeau mais personnellement je n'étais pas du tout enthousiaste sur le sujet, encore moins à lier mon existence à une femme. La vie que je menais actuellement me convenait même s'il était vrai que parfois je me sentais un peu seul.
Plus je regardais Lorens, plus je le voyais trembler, transpirer. Il n'avait pas l'air d'aller bien du tout. Il commençait même à hyperventiler.
« Lorens... ça va pas ? »
Le voir ainsi, sincèrement, ça ne me plaisait pas, il semblait totalement en panique, genre crise d'angoisse ou je ne sais pas. Je m'étais un peu éloigné le temps qu'il regarde après la porte, et je me rapprochais en quelques enjambées de lui, sans vraiment réfléchir je lui pris le bras pour le retourner face à moi.
« Hey respire, on va sortir »
Je mourais d'envie de le prendre dans mes bras mais j'avais peur de me manger un pain dans la figure. Seulement s'il se mettait à pleurer, s'il s'écroulait ou... je ne sais pas, je n'allais pas pouvoir résister très longtemps. Rien qu'à le voir comme ça j'avais déjà le cœur serré, et les sens retournés. Pire que durant une course, je devais avoir mon taux d'adrénaline au maximum.
« Quand on ne sait pas où on va, la vitesse du déplacement ne compte plus »
Lorens Wonderbar
light
prénom/pseudo : mhel
faceclaim : thomas doherty + joemaw-torpeur
à ibiza depuis le : 24/02/2024
shadow
tw : claustrophobie, mention de panique
Peut être que plus tard la situation sera drôle. Peut être que plus tard ils pourront enfin se regarder dans les yeux et se rappeler ce bon moment, ah ah trop marrant tu te rappelles quand on s'est retrouvés enfermés en bas dans les toilettes de cette boîte des barres de rire. Pour l'instant ce n'est pas le cas et c'est sans doute le destin encore une fois qui s'amuse bien avec Lorens. Il commence à se demander ce que fabriquent ses potes, pourquoi ils ne sont pas venus à sa recherche. Des vrais copains hein comme on dit. Tu parles trop occupés à danser. Non faut croire que Lorens est ici livré à lui même, enfin presque, avec Oswald. Qui visiblement a fait l'école du rire quand il lui montre son portable. Qui leur sera inutile. Evidemment. Le truc c'est que ça ne le fait pas rire, ça a même tendance à l'agacer ou à le rendre à moitié fou, entre les deux.
C'est sans doute pour ça qu'il parle à tord et à travers, qu'il suppose des choses, qu'il se doute bien que l'autre doit avoir plein de potes, des meufs à ses pieds et dans son lit, suffit de voir les images de F1 quand il court. Les fans, les cris de joie. Purée ce qu'il donnerait pas pour être en dehors de cette pièce et d'arrêter de trop penser. Y a trop de choses dans sa tête, pour ça qu'il inspire trop fort, qu'il a du mal à respirer un peu. Il part dans tous les sens. Il se sent enfermé et ça ne lui plait pas du tout. Il ne réagit même pas aux remarques de l'autre. Faut qu'il se case bah tiens ils sont deux comme ça. Il regarde Oswald du coin de l'oeil. Il a trop de mal à le voir en face les yeux dans les yeux.
Sauf quand l'autre lui attrape le bras pour le forcer à le fixer. Respire. Oui c'est une bonne idée. Il se force vraiment à inspirer et expirer, regardant au fond des yeux d'Oswald. Ils sont beaux ces cons vraiment il est comme une statue grecque, bien fait de haut en bas, tous les détails sont sympas à regarder et il se force à rester immobile. C'est très long de respirer. "Désolé ... excuse moi je ... ça va. Je pensais pas que ... ça m'a jamais fais ça avant." Après faut dire il n'est jamais resté bloqué dans un ascenseur ou dans une pièce souterraine. Dans tous les endroits où il a été bloqué, un bureau, une salle de classe, n'importe où, il y avait de l'espace, une vision sur le ciel. Là il se sent étouffé. Et y penser n'aide pas. Nouvelle inspiration. Tout va bien. Il n'est pas seul. "T'as raison, quelqu'un va bien finir par venir ..." Il ne s'écarte pas. Il reste proche, même il fait un pas vers lui, le fixant toujours parce que ça fait des années qu'il n'a pas pû l'observer de si près. "Alors on a juste à attendre."
Ouais. La vérité simple. Attendre et respirer. Lorens devrait s'en sortir, enfin il se force à penser qu'il va s'en sortir. Qu'ils vont sortir. Il finit par baisser un peu les yeux et tourner la tête dans leur environnement restreint. "Au moins on a de l'eau, il parait que l'être humain peut survivre plusieurs jours juste avec de l'eau." Pas très rassurant ça non plus mais bon bref. Sa main frôle celle d'Oswald alors qu'il finit par se reculer. Putain. "Ca ... tu veux bien qu'on continue de parler ? De n'importe quoi, histoire de me changer les idées ? Ca passera le temps ?" Sauf que ça fait tellement longtemps qu'il ne sait même plus quoi lui dire. Ca fait trop de mois qu'ils auraient dû discuter. Il ne se rappelle même plus la dernière fois qu'ils se sont confiés des choses. Qu'est ce qu'il sait d'Oswald maintenant ? Qu'est ce qu'ils ont en commun à part le fait d'être coincés là tous les deux ? "Donc ... t'es ... t'es toujours dans la même écurie ?" Ca il le sait bien, il suit sa carrière. C'est juste qu'il n'a pas du tout envie de revenir sur le sujet famille meuf se caser. Enorme flemme d'aborder leurs vies privées parce qu'il lui a menti quelques minutes plus tôt. Ah oui faut qu'il se rappelle qu'il a une meuf qui s'appelle Dany. Quel crétin Lorens vraiment il les collectionne aujourd'hui. Mais ça vaut mieux que de se rappeler qu'ils sont toujours bloqués ici en bas.
lumos maxima
d'aventure en aventure
de train en train de port en port jamais encore je te le jure je n'ai pu oublier ton corps mais d'aventure en aventure de train en train de port en port je n'ai pu fermer ma blessure ∞