facts about you
signe astrologique › tel poséidon, il est dominé par les mouvements des vagues et de l'
eau : son soleil est sous le signe du
gémeaux tandis que sa lune et son ascendant sont sous celui du
scorpion.
signes particuliers › il a une vilaine cicatrice qui traverse l’intérieur de sa côte gauche ainsi qu'une jolie boucle d'oreille en or et c’est à peu près tout.
sa vision face à l'urbanisation d'ibiza › s’il a longtemps été amoureux de la nature, felipe est beaucoup plus terre à terre qu’il ne l’était quand il avait quatre ans et même si ça fait longtemps qu’il habite à Ibiza, il n’est pas forcément attaché à son paysage ou son patrimoine historique. l’urbanisation fait partie de l’évolution, c’est dommage et il comprend ceux qui en souffrent, mais de son côté, ça ne lui fait ni chaud, ni froid.
une chanson › heartbeat - childish gambino.
un mot › autoritaire.
quelques anecdotes
they said, "babe, you gotta fake it 'til you make it" and i did(1) felipe, ou plutôt alvaro, puisque c’est à ce prénom qu’il répondait fut un temps, découvre pour la première fois la lumière du soleil à madrid, en plein été mille neuf cent quatre vingt quatorze, dans la maison de son enfance. celle dans laquelle il poussera ses premiers cris et fera exploser ses premiers rires. il est scolarisé à la maison et ne quitte que très rarement le domicile en dehors des quelques promenades,
c’est comme ça que sa mère les appelle, que lui obligent ses responsabilités familiales. au fil des années, la frustration s'empare de ce petit être qui profite de la moindre occasion pour s’enfuir dans la forêt sur laquelle donne son jardin, loin de l’endroit où il passe ses journées. grand aventurier, il passe parfois des heures à observer la faune et la flore avant de rentrer, chose qui rend furieuse sa mère sans jamais qu’elle ne lui explique vraiment pourquoi.
un soir, alors qu’il se balade non loin du port d’alicante avec sa mère et son père, alvaro est accosté par un jeune homme qui lui demande s’il est déjà monté sur un bateau aussi grand que le sien. le garçon, alors âgé de cinq ans, ne se rappelle plus exactement de ce qu’il lui a répondu, mais il se rappelle avoir été violemment poussé dans la cabine de son navire et ne plus jamais être revenu depuis. c’est une dame aux cheveux roux qui est venue lui ouvrir, quelques heures plus tard, alors que le bateau avait déjà largué les amarres et pris le large. elle lui a promis qu’il retrouverait ses parents à deux conditions : qu’il ne parle à personne de son passé, et qu’il se fasse désormais appeler felipe. ce à quoi felipe à bêtement acquiescé. en plus d’être frigorifié, il était terrifié.
(2) l’enfant s’est très vite fait au mode de vie marin. c’était beaucoup moins compliqué qu’il ne l’avait imaginé. à l’aube, thierry, l’homme qui l’a balancé dans la cabine qui lui sert désormais de chambre à coucher, vient le réveiller et lui explique ce qu’il va devoir faire de sa journée tout en lui servant son petit déjeuner. felipe s’entend bien avec thierry, mieux qu’avec maude en tout cas. le plus souvent, il reste derrière lui avec sa clé à molette et attend qu’il ait besoin de son aide pour visser un écrou, par exemple. mais les tâches sont variées sur le bateau, et il y a toujours quelque chose à faire, même quand felipe pense avoir fait le tour. aux alentours de treize heures, l’espagnol est finalement libéré, juste après avoir partagé son déjeuner avec sa
famille, et il a la permission de s’occuper de son temps libre comme bon lui semble. les ports ne sont pas très grands et les rares gamins qui y habitent se connaissent pratiquement tous. felipe passe la plupart de son temps à jouer avec eux. c’est bien différent du palace où il habitait avant, mais ça lui plaît : cette insalubrité.
plus d’une fois, l’idée le traverse : celle de désobéir à maude et d’aller raconter à tout le monde ce qui s’est passé. ce qu’il fait ici, et qui sont réellement maude et thierry almada. il est certain qu’il pourra rentrer chez lui s’il le fait. mais la crainte des représailles le retient. après tout, la rousse lui a promis qu’elle le ramènerait chez lui s’il gardait le silence. et puis, il y avait bien pire que bricoler et s’amuser avec des enfants de son âge : des choses qu'on lui interdisait catégoriquement quand il habitait encore à madrid. alors felipe ne dira rien et prendra son mal en patience, comptant sur la bonne foi de ses ravisseurs à qui il faisait étonnamment
confiance, sans doute un peu trop.
(3) felipe est désormais âgé de sept ans quand un garçon aux cheveux blonds qui a l’air d’avoir son âge tombe la tête la première dans l’étroite cabine qui lui sert de chambre. il ne lui faut pas longtemps pour réaliser ce qui est en train de se passer : thierry et maude viennent d’enlever un nouvel enfant. dès lors, felipe comprend qu’il ne reverra plus jamais sa famille et que tout ce qu’on lui a promit n’était qu’un subterfuge pour qu'il garde le silence. il sera puni pendant une bonne semaine dans sa chambre et sera également privé de dîner pour avoir essayé d’en parler à l’un des enfants du port dans un élan de désespoir. louis, le nouvel arrivé, lui amène parfois les restes de son repas avant d’aller se coucher. sans qu’il ne sache pourquoi, il restera également à ses côtés dans l’endroit cloisonné jusqu’à la fin de sa punition, un geste qui touchera grandement felipe. ils parleront des heures durant jusqu’à ne plus avoir assez de salive pour pouvoir le faire. ensemble, ils mettront au point l’opération
libération qui aura pour but de les affranchir.
(4) ni felipe, ni louis, ne s'attendait à ce qu'un troisième enfant ne les rejoigne quand malo a pointé le bout de son nez. la cabine que les garçons se partagent depuis un peu plus de deux ans commence à devenir étroite et grâce à l’aide du blond, thierry avance beaucoup plus rapidement sur ses tâches qu’avant. ça lui arrive d'ailleurs assez fréquemment de les libérer avant l’heure du déjeuner. en plus d’être plus jeune de trois ans, malo sait à peine se servir de ses deux mains : il est maladroit au possible et ne fait que manger. parfois, felipe a même l'étrange impression qu’il est heureux d’être ici. le brun n'arrive pas à comprendre comment est-ce qu'il peut possiblement se réjouir de sa situation, chose qui creuse le fossé entre eux, alors que felipe se décide finalement à l'ignorer, par pure lâcheté. mais ça ne décourage pas malo, au contraire : ça ne fait qu'accroître sa curiosité. il le suit partout : dans la cuisine, sur le port, aux abords de la décharge et parfois même jusque dans la salle d’eau.
hélas, felipe a toujours été un enfant assez solitaire et discret. ce vilain défaut s'est d'ailleurs accentué aux prémices de son adolescence, et si cette attitude s'est révélé probante avec louis, ça n'a servi qu'à frustrer davantage l'espagnol qui comprenait encore moins pourquoi est-ce que malo s'efforçait d'attirer son attention. il aura finalement suffit de deux années pour qu'il tombe sous le charme du petit garçon et qu'il le prenne sous son aile.
(5) en cours d'écriture.
en cours d'écriture.
en cours d'écriture.
(6) en cours d'écriture.
en cours d'écriture.
en cours d'écriture.