OZAN IBARRA
ft. jacob elordi
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✧˚ · . c'était les blancs entre les mots qu'il fallait savoir écouter
tw -- addiction, drogues, violence conjugale
ozan [alonzo] ibarra
n'est plus que cicatrice des entailles laissées sur leurs âmes, le patronyme infâme. d'un temps dont on ne parle pas mais dont la terreur reste là, gravée dans la mémoire de chacune des cellules de leurs corps autrefois meurtris. d'alonzo réduit en cendres, suit la renaissance des coeurs vaillants.
28.01.98, bilbao -- 26 yo
enfant de la nuit, gamin des néons et lumières tamisées ; ne connait de ses terres que les vices qu'on ne prend pas même la peine de masquer. nocturne décadence en berceau, devient prisme d'une réalité déformée. observe à l'horizon le jour se lever et avec lui s'éteindre les espoirs mainte fois piétinés. dans ses veines, dans ses gênes, brille la lune venue cueillir une mère et ses rêves brisés.
spanish -- basque
[fc; basque possibly danish]
se mue la ria en styx là où les cauchemars se font éveillés, où chaque nuit ils se font prisonniers. antre d'un mâle qui, dans sa propre douleur, s'emploie au mal. et quand les enfers menacent de les annihiler ne reste que la bravoure pour les sauver.
s'enfuir pour ne pas se laisser engloutir. s'enfuir pour survivre. cold little heart
sous couverture d'éphémérides, là où dansent et s'entremêlent les corps, se terrent les battements anarchiques d'un myocarde en sommeil. trop fugaces sont les échanges pour que, ses pensées, elles hantent. car aussi belles les trouve-t-il, rares sont celles qui parviennent à piquer son esprit.
encore moins son coeur dont les sentiments sont terrés dans l'oubli. heterosexual
nombreuses sont les bonnes fées qui, sur son berceau, se sont penchées. douces âmes les bras ouverts pour consoler les larmes que l'homme de la maison a fait verser. d'
elles en a appris l'entière beauté marquée par leur force et non pas leur fragilité. et si le cadre dans lequel il s'est façonné ses premières années n'a d'image de l'amour que la violence d'un homme abîmé, ozan se refuse à devenir son reflet. qu'importe que son coeur se refuse à s'éprendre, primera toujours le respect.
mechanic
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potentiel piétiné par une fatalité sous laquelle il a, malheureusement, préféré plier ; ozan n'est d'écervelé que cette projection sociétale qu'on en fait.
moins que rien ne peuvent s'élever dans un monde où seul compte le pédigrée. gosse pourtant cultivé, l'esprit nourri par sa curiosité et la profondeur des questions posées. ozan a simplement fait ce que, de lui, on attendait - le choix de la facilité à défaut d'être, d'après eux, bien né. les mains dans le cambouis, mais qu'à demi passionné, peut-être qu'au fond il aurait aimé faire de plus grands projets.
sa mère, elle, l'aurait souhaité qu'il aille là où elle n'a pas pu aller et pourtant dans son regard il n'y a jamais rien eu d'autre que de la fierté.
do you wanna
own my mind
all the time
apparences trompeuses exacerbées par ce masque qu'il revêt chaque nuit tombée ; ozan est de ces minois angéliques qui parviennent si aisément à duper. barrières hautement érigées entre celui qu'il montre et sa véritable personnalité, peu peuvent se vanter d'avoir pénétré sa carapace lourdement forgée.
et il arrive que lui-même ignore qui il est. esprit bridé par les banalités d'un monde qu'il observe, trop souvent, avec fatalité et auquel il a été contraint de s'adapter. dans son flegme apparent laisse les stéréotypes gagner, sur lui les clichés couler comme une douce pluie qui ne saurait pas même l'importuner. ozan se joue d'être tant sous-estimer, se montre là où personne n'irait le chercher. mascarade ambulante cache un esprit vif et affûté, un intellect rusé dont il n'a jamais correctement usé. il aurait pu avoir le monde à ses pieds si tel était son souhait, que sa mère lui disait. ne s'est seulement jamais donné la chance qu'il méritait, persuadé d'être coincé dans ce seul monde qu'il connait. n'a finalement pas une once du courage dont a fait preuve sa mère lorsqu'elle l'a quitté, cet homme auquel ozan a si peur, d'un jour, ressembler. tant et si bien que, quelque part, il fini toujours par lui-même se saboter.
platja savage